Playing the Inside Out is David Adams Richard’s distilled insight on the artist’s struggle for full access to artistic integrity by remaining an outsider to convention. Richards conjures forth his vision of eternal truths commonly held by all mankind, a Miramichi cosmic consciousness that he has been working at all his life. In an entertaining, remonstrating, and ultimately uplifting essay he identifies how conformity and laziness poison artists, and the great pressures that exist for writers to "join the herd."

No one can possibly read this essay and not find comments or conclusions that directly relate to them. The writer’s challenge to find and protect one’s inner honesty is deeply familiar to anyone seeking to be faithful to the true sense of "I" that dominates motivation and judgement. So personal are the truths that Richards lays out, that an inmate, politician, nurse, teenager, farmer, teacher — anyone who reads — all will feel Richards’ passion and find value in his practical wisdom and encouragement.

Playing the Inside Out is shrewd analysis; a personal advisory directed at artists and writers in particular. But Richards’ topic and manner of address are egalitarian. He is telling us to be who we are — honestly, consistently, and with heart.

Depuis plus de trente ans, l’écrivain David Adams Richards puise dans l’expérience de la marginalité de la Miramichi pour approfondir l’intérieur de l’être humain, là où de loge le vrai. Dans cet essai, Richards dépeint le rapport de résistance créative qu’il entretient avec l’altérité stigmatisant qui menace l’authenticité et exprime son appétence d’aller au-delà des apparences. L’approche sociale et existentielle qu’il adopte dans son parcours littéraire et personnel privilégie la révélation d'un vrai possible, qu'il incarne assurément lui-même en tant qu’écrivain.

Tel qu’il le fait dans son essai et à l’instar de ses romans, David Adams Richards contredit, déplace et transforme le discours hégémonique pour privilégier le vrai. L’écrivain nous raconte des histoires qui se déroulent dans un endroit qui devient seul lieu et tout lieu. L’esthétique du récit assume l’authenticité que possède une valeur d’expansion permettant d’accéder à des lois plus puissantes. La démarche de Richards s’inscrit humblement dans une tentative de sonder une réalité plus proche de l’être fondamental, voire universelle, au-delà des apparences.

David Adams Richards was born in Newcastle, New Brunswick. His celebrated body of work has earned numerous awards and accolades to date, most notably for his prose, poetry, novels, and screenplays. All examine the fundamental conflict between individual conscience and truth versus community, history, and perceptions.

Adams Richards recent novels include River of the Brokenhearted (2003), a depiction of a family whose fortunes rise and fall with the success of its movie theatres, The Friends of Meager Fortune (2006), an exploration of the dying days of the lumber industry, which won the Commonwealth Prize (Canada and the Caribbean), and The Lost Highway (2007), a suspenseful story of greed, betrayal, and Murder. Lines on the Water, about fishing on the Miramichi, won the Governor General’s Award for non-fiction in 1998, making Richards one of a very select group; he is only the third person to win Governor General literary awards in two different categories. The first novel in his Miramichi trilogy, Nights Below Station Street, received the Governor Generals Award for fiction in 1988. Mercy Among the Children was co-winner of the Giller Prize in 2000. It has also won the Canadian Booksellers Association Libris Award for both novel of the year and author of the year in 2001.

David Adams Richards, né en 1950 à Newcastle, au Nouveau-Brunswick, est un auteur prolifique : il a fait paraître treize romans, un recueil de nouvelles ainsi que trois essais. Son succès critique et commercial ne cesse de s’accroître. Le roman Road to the Stilt House a été mis en nomination pour un Prix littéraire du Gouverneur général en 1985, et en 1988 l’auteur recevait cette même distinction pour Nights Below Station Street, premier volet de sa trilogie du Miramichi. Evening Snow Will Bring Such Peace a été primé par la Canadian Authors Association en 1991, et trois ans plus tard, For Those Who Hunt the Wounded Down a valu à Richards la récompense littéraire Thomas Head Raddall Atlantic Fiction Prize.

Les œuvres plus tardives de Richards sont tout aussi bien reçues par la critique. En 1998, son essai Lines on the Water sur la pêche à la ligne dans le Miramichi est honoré du Prix du Gouverneur général, et il se place dès lors au sein d’un groupe enviable : il est seulement le troisième auteur à obtenir la prestigieuse récompense dans deux catégories. En 2000, Mercy Among the Children [La Malédiction Henderson] remporte ex aequo le Giller Prize et, en 2001, la Canadian Booksellers Association récompense Richards du Prix Libris dans les catégories roman de l’année et auteur de l’année. Parmi ses romans les plus récents, on compte River of the Brokenhearted (2003), les hauts et les bas d’une famille au fil des succès et des défaites d’une salle de cinéma; The Friends of Meager Fortune (2006), qui explore de la fin de l’ère de l’industrie forestière, qui a valu à son auteur le Prix du Commonwealth pour la région du Canada et des Caraïbes; et The Lost Highway (2007), une intrigante histoire d’avarice, de trahison et de meurtre.

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